Lorsque nous consultons l’Histoire, nous voyons à l’œuvre juste avant la fin de la guerre de 1939-45, un formidable essor de la technologie, une créativité incroyable, avec une vitesse folle dans la dernière année de la guerre au service d’un côté de la machine de destruction nazie, et au service de l’autre côté des alliés qui la contrent. C’est frappant de voir cette double accélération technologique et industrielle. On est en droit de faire le parallèle avec la situation de danger et d’urgence de notre époque dont nous prenons conscience progressivement. Ce n’est qu’un exemple où l’on voit la vitesse à l’œuvre de façon étonnante dans les deux sens de la destruction et de la création. Il en va de même mais nous ne savons pas jusqu’à quel point, quant à la course engagée au niveau environnemental – tant sur l’épuisement des richesses que sur les bouleversements climatiques liés à la pollution dans une parfaite symétrie : le pétrole raréfié se retrouvant en CO2 dans l’atmosphère comme le fait remarquer Yves Cochet dans l’émission Terre à terre.
Effectivement tout se tient. Nous finissons par l’apprendre dans notre chair ; par exemple les nombreux pesticides que chacun de nous peut faire analyser dans son corps. Ce bouleversement conjoint de l’écosystème, de l’économie et leurs conséquences sociales, politiques, stratégiques, font peser des dangers. Si nous en refusons les images leur réalité nous rattrapent chaque jour davantage. En raison de la dynamique en spirale, de l’enchaînement de l’ensemble des paramètres et de la pression que cela induit, nous risquons de constater, pour l’instant à nos dépends, que le tout est terriblement plus que la somme des parties.
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