Voici quelques idées :
- en synthèse en noir
- complémentaires en bleues
- en synthèse en noir
- complémentaires en bleues
Avoir la
conscience la plus juste de notre situation et ne pas céder au sentiment
d’impuissance
Le rebond
humain se fera-t-il à partir de nouvelles catastrophes, ou bien de façon à les
anticiper et à y apporter des réponses, à partir de la conscience que nous
pouvons en avoir ?
Faut-il
attendre des processus, de l’arraisonnement (pas que technique mais aussi
productiviste) que cela aille au bout de sa logique, de son processus et donc
de son désastre ?
La question
se pose de savoir si nous nous impliquons à éviter les catastrophes, ou bien si
de toute façon, vu l’ampleur des phénomènes et ne pouvant les éviter, il ne
nous reste plus qu’à courber comme le roseau et prendre la leçon des choses
pour ressusciter des cendres.
Quand bien
même des catastrophes sont imminentes à l’échelle d’une génération, rien ne
m'autorise à me laisser voluptueusement y sombrer, si j'ai encore du respect
pour moi-même et la préciosité du Monde.
Désormais,
pour que nous ne soyons plus le simple relais des mécanismes, notre conscience
nécessite de ne plus se cantonner à la perception des dangers les uns après les
autres, mais de se porter sur leur dynamique d'ensemble. L'ensemble est bien
autre chose que la somme de ses parties, cette constatation incarne les deux
pôles de la phrase de Hölderlin reprise par Heidegger et lui redonne un intérêt
nouveau. Que ce soit de l'Ensemble et non plus des parties (les dangers) que la
conscience (ce qui sauve) nous advienne. Pour souligner l'inconnu qu'il nous
adresse, j’écris "Ensemble" avec une lettre capitale. (La terre est
enfin ronde nous rappelle les intervenants et la réalisatrice de l’émission).
Les
activités humaines prises dans les rapports de force du toujours plus
productiviste, sont incapables d'anticipation, et surtout de prendre la mesure
de l'Ensemble. La maltraitance à tous les niveaux est évidente. Nous sommes
simultanément dans la position d'être les témoins et les acteurs de cette
histoire.
Au
contraire, c'est plutôt l’attention aux phénomènes et la façon dont de
multiples observateurs l’ont minutieusement décrit sous des angles différents,
qui peuvent amener une transformation en profondeur de notre pensée, bousculant
nos concepts.
Autrement
dit il faudrait ajouter à la phrase, une nouvelle tonalité. Celle qui nous
vient de la prise de conscience de l’effet boule de neige, celui de la
dynamique d'ensemble de la situation, pour requérir l’énergie du sursaut en
conséquence.
Nous avons
besoin avec l'énergie des réseaux, de l'énergie personnelle. Gandhi sur cette
base a pu remodeler l'Inde, pourquoi ne pourrions-nous remodeler notre monde.
Je sais c'est énorme, mais c'est à partir de nous-même et de la moindre des
choses que nous pouvons le faire, parce qu'elle se rapporte à l'ensemble. C'est
le savoir le mieux partager. Nous pouvons le faire à partir de la prise en
compte de ce qui nous a été transmis historiquement ; à partir de la radicalité
de ce qui opère une rupture dans les représentions et les attitudes ; enfin,
c'est essentiel, à partir d'une déconstruction des effets idéologiques ou de
croyances dans l’observation méticuleuse des événements.
Nous ne
pouvons plus nous permettre de nous laisser absorber par l’inaction de la
pensée pas plus que par l’hystérie de l’action, nos actes doivent être pensés
et poétiques en nécessité au plus haut degré.
Le cadre de
la parole et de l’action à qui la proposition ou l’acte sont adressés est à la
fois l’Ensemble des choses, et la communauté de tous les humains sans
exception. La communauté qui prend virtuellement soin de cet ensemble.
Le souci de
soi, le soin du monde est une topologie que chacun connaît, parce qu’elle nous
est consubstantielle.
Complément : les vues à court terme du capitalisme viennent de ce qu'il procède du
développement de la partie. Les hégémonies viennent de ce que, c'est jamais
l'ensemble et sa pluralité qui sont privilégiés. La différence n'intervient
comme écrasement de l'autre.
Chez Heidegger la pensée est en lien avec la main. Au niveau de l'acte. La
main cela sert à écrire et à faire. le faire s'y condense essentiellement en
tant qu'écrire ou bien peindre. La main c'est le manuel. Mais dans le manuel le
corps se perd. Le corps est au-delà du manuel ce qui se réfère à l'ensemble.
Comme l'appareil digestif, l'appareil respiratoire, amis aussi l'ensemble des
muscles dans le but de la motricité. Les maladies organiques ou bien
psychosomatique qui proviennent de notre environnement naturel et de
l'organisation de la société, affectent notre corps et beaucoup moins notre
main.
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