jeudi 26 mai 2022

Veille médiatique de transition 2022 : résilience du territoire

Argument général de ce blog

Après notre analyse du déni climatique (celui des activités humaines)  de 2008, au travers de l'émission Terre à Terre de Ruth Stégassi sur F.C. sur le thèmes des risques; Après notre veille médiatique de la crise Covid de 2020;  Nous reprenons notre veille médiatique et son analyse cette fois sur la question de la transition dans un contexte d'inflation et de crise Ukrainienne. Trois crises sur une quinzaine d'années dont la dimension politique et le déficit démocratique sont l'une des clefs. Leur pluralité peut être appréhendée dans une dimension systémique  selon les deux pôles d'un arc :  à partir d'une planification d'un côté aux niveaux, national européen et supranational, de l'autre à partir des territoires, des habitants, de leur richesses, leur singularité, leur capacité à se saisir du sujet.  Il y a un consensus sur ce dernier aspect qui ne s'incarne pas de façon unitaire, ni explicite. Les notions de communs, de coopération sociale cherchent encore ses marques.

Les 3 périodes : 

- En 2008 le corpus du déni climatique est sur une seule émission. Notre analyse est globale et philosophique.

- En 2020 de la crise du Covid le corpus est très large et vaste.

- En  2022 nous reprenons notre veille médiatique sur un axe de transition en l'articulant cette fois sur le territoire :  une recherche-action dans un quartier populaire ( La Bottière Pin sec à Nantes) -  menée dans le cadre d'un projet citoyen en coconstruction avec la ville de Nantes, un tiers de transition (Beau Tiers Lieu).  Ce projet est soutenu par l'Etat, la ville, La fondation de France et l'association Beau-tiers-lieu, des habitants, des citoyens, des porteurs de projets. Plus d'infos sur ce site  Contact : alain.arnaud@beautierslieu.fr.

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2022 Résilience et territoire 

(en temps de guerre, de fatigue démocratique et de défit climatique)



 "Planification, du gros mot au mot d'ordre"France Culture Les Matins 26 05 2022 ( 1h environ)  Avec Eloi Laurent interrogé par Guillaume Erner. Un discours réfléchissant, très critique de la planification écologique vue à l'aune des critères et de la logique du monde ancien. Avec déconstruction de ses mythes. (la croissance, le plein emploi), et recherche de nouveaux indicateurs prenant la santé et le bien-être en référence (celui du biotope et de ses populations. Propose une territorialisation (et une démocratisation dans une dimension citoyenne) de la planification écologique, au lieu de son centralisme jacobin). On ne peut pas dire mieux que c'est ce que nous proposons sur la Bottière. Avec une petite différence d'approche et d'analyse : c'est qu'oppposer "les petits gestes" et les travaux généraux nécessaires n'a pas pour nous de sens. La démocratisation doit se faire sur toutes les échelles. L'une des composantes de l'analyse d'Eloi Laurent c'est que le facteur de classes sociales est mis entre parenthèse dans la vision économiciste de la transition écologique (de Bercy). 

Résumé partiel de l'entretien :

L'origine de l'expression la planification écologique est de Jean-Luc Mélenchon il y a 10 ans L'empreinte écologique ne doit pas dépasser la biocapacité de la planète;  L' insoutenabilité dénoncée par le Giec, ca c'est la règle et la contrainte. De l'autre côté Il y a  nécessité de repartir des besoins fondamentaux humains et non des préférences. Au  chapitre 5 du dernier rapport du Giec il y a un volet social dans lequel est définit le terme de satiété (traduit en français par sobriété).  L'enjeu est donc de  satisfaire un minimum de besoins décents dans la limite des contraintes de la biosphère. Non selon une problématique de la préférence.Les besoins minimums ne sont pas subjectifs et on peut les satisfaire dans une certaines limité  Eloi Laurent fait référence à la satiété plus que la sobriété et à la "médiété : d'Aristote faire se rencontrer des contraires moraux sur un point de limite. L'objectif est de passer d'un système de trop pour certains à un système d'assez pour tous. Le capitalisme est définit par Martin Luther King dans le fait de prendre l'essentiel aux masses pour donner le superflu aux classes. Il est nécessaire maintenant d'intégrer la contrainte environnementale et d’inverser la formule . 

La question écologique est articulé à la justice et la coopération sociale. Il ne s'agit donc pas d'une question d'efficacité et de croissance verte selon la politique du gouvernement. Le système économique actuel présenté comme rationnel est profondément irrationnel selon Eloi Laurent. Selon le Giec la seule modalité soutenable est de passer d'une économie mortifère prouvée statistiquement avec le Covid et la mortalité environnementale à une économie basée sur le bien-être humain et qui réduit massivement les inégalités sociale" Élémentaire... !". 

15' :  A l’argument d'Erner selon lequel une approche coopérative de la planification et de la transition écologique se heurterait aux contraintes sociales, à des mesures et une politique autoritaires, Laurent dit que justement c'est parce que les société sont déjà contraintes (par l'approche productiviste et libérale de l'économie, que nous sommes d'une part dans l’incapacité de rentrer dans une transition et d'une réelle socialisation et égalisation des conditions. "les inégalités sociales que l'on constate aujourd'hui émanent de la non-transition pas de la transition". La crise des inégalités sociales et la crise écologique sont imbriquées et sont les deux conséquences du système économique actuel.

Aristote s'il définit de façon l'économie selon ce qui satisfait les besoins ignore la question de la justice sociale. Dans la théorie économique avec Ricardo au début du 19ème siècle l'économie est encastrée. dans la biosphère et ses limites contrairement à Jean-Baptiste pour qui on a pas à ce soucier de ces limites, la nature étant généreuse on peut y puiser de façon illimitée. A partir de là on construit un raisonnement économique "hors sol". Le point aveugle c'est la question de la réduction des inégalité et celle d’organiser la coopération sociale pour être capable de vivre dans les limites de la planète.

23'  Eloi Laurent souligne que la discipline économique est en retard de toutes les autres disciplines sur la question de la prise en compte de la biosphère et de la nécessaire implication sociale qu'elle exigerait. (Contrairement à la totalité des sciences dures, et des autres sciences sociales). de la sorte que les responsables politique opposent l’argument économique à la transition écologique. C'est un non sens et une posture dominante qui fait effet dans le monde des économistes. "comme si l'économie était devenue le contre-discours de la transition écologique". Il n'y a pas de choix libre. On ne peut opposer les petits gestes contre les choix structurant dés lors que le système ne laisse pas de marge, qu'il n'y pas d'alternative et qu'il contraint aux déséquilibres environnementaux et sociaux. en conclusion pour Laurent Eloi "tout ce qui est devant nous ce sont de grands choix structurels et collectifs".

32 "la transition énergétique c'est inventer de nouveau mode de coopération au niveau territorial". Le modèle jacobin centralisateur, bonapartiste, qui fait de Bercy et de l'économie le vecteur principal de la transition s'oppose au modèle allemand d'une transition par les territoires. Et fait que la France contrairement à l'Allemagne et d'autres pays n'est pas encore entrée dans la transition. 

35' les mythologies : le travail, le productivisme. Ce alors que le bien-être et la pleine santé sont de nouveaux indicateurs qui permettraient d'encastrer l'économie dans la biosphère.  Autre mythologie le taux de chômage comme indicateur plutôt que le sens du travail dans ce contexte de la prise en compte de la biosphère.

 46' La tripartition des 3 blogs politiques : Le libéralisme, la social xénophobie, la social écologique. Autre mythologie "le pouvoir d'achat" qui place les citoyens en posture d'acheteur et de soumis aux contraintes du système libéral. Alors qu'il faudrait parler de pouvoir de vivre.

50' l'économie du bien être.

Commentaire : 

Chercher de la résilience dans les quartiers populaire ne veut nullement dire que la transition sur le territoire aurait pour fer de lance les pollutions avec des faibles ressources culturelles économiques, etc. Au contraire cette résilience citoyenne et démocratique doit être l'affaire de toutes les classes. Mais là où il nous semble qu'il faille y avoir plus d'attention c'est de celles qui subissent les crises aux avant-postes. Qui en sont les plus démunies, désarmées, de culture et de nature pourrait-on dire. C'est à cette endroit plus qu'ailleurs que l’expérimentation de la satiété (La sobriété heureuse selon le Giec ou Eloi Laurent a le plus de sens). Là où les maillons sont les plus faibles il est nécessaire de faire se lever une puissance d'agir, une nouvelle démocratie ou citoyenneté et un nouvel imaginaire. Vu la politique d'arrière garde des classes dirigeantes actuelles  nous constatons la pauvreté de leur imaginaire. Cette pauvreté ruissèle sur les classes inférieures de façon désolante. Le mythe du travail et de la productivité, de la relance économique aux premiers chefs que l'on nous ressert depuis le premier choc pétrolier des années 70  !

Mon différent est sur la notion de "besoins". Le sujet de l'entretien est la planification écologique. A partir de là l'expression des besoins n'est plus dite à partir de ceux et celles qui les éprouvent directement, mais comme des données objectives et minimales. Contre les positions libérales d'Hayek par exemple, ou contre le fait que les petits gestes ne sont pas la solution, ou l'idée correspondante que les individus seraient libres auraient le choix et que les besoins s'exprimeraient selon des préférences.  La coopération territoriale est vue forcément d'avion et place une fois de plus les administrés des collectivités, en situation de soumission. Ce alors que les prémisses théorique d'Eloi Laurent poussent à la réduction des inégalités. La démocratie invoquée sous-jacente à son discours est celle de la communauté des chercheurs. La citoyenneté fait ainsi selon moi l'impasse de la pluralité des masses sociales ("des gens " dirait Mélenchon). Il y a une fois de plus une délégation du sujet en question. En aucun cas la planification peut faire l'impasse d'une démocratisation du sujet. Ce que  Eloi Laurent n'aborde pas.  Alain ARNAUD


 

Livre d'Eloi Laurent en référence  

 "La raison économique et ses monstres" Nos mythologies économiques vol.3 les liens qui libère 2022, 12 euros    4ème de couverture : La raison économique gouverne comme jamais notre débat public, mais elle n’a rien de réaliste : nos systèmes économiques aggravent d’une main les chocs écologiques et de l’autre affaiblissent les institutions sociales qui pourraient nous en protéger.

 


mardi 5 mai 2020

Mode d'emploi


A- Ressource,  constats,  analyses   Ci-dessous une chronologie des publications marquantes de la crise.

B-  Réponses et  propositions Ouvrir ici
Nous sommes tendus vers l'émergence de nouvelles modalités.
Sommaire 2020 

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Nous proposons d'articuler la crise Covid autour de trois concepts  : 
 
l'arraisonnement (de la vie par la technique, de Heidegger à Harmut Rosa) ; 
 
le pharmakon (l'ambivalence du remède/poison de Platon à Bernard Stiegler) ; 
 
le retournement (du paradigme, de l'indicateur de richesse, de la distribution des flux économiques, de Hegel à Jean Vioulac).
 
Une traduction des événements du monde et de la période, mise en partage comme un objet commun. Avec nos lunettes.

Alain ARNAUD,
Le Beau-tiers-lieu


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samedi 2 mai 2020

La ressource : analyses, diagnotics, constats, avis


Articles, émissions, commentaires qui apportent de la ressource.
Si vous avez d'autres indications, références merci de les envoyer sur lasagessedelimage@free.fr, ou bien vos remarques.

      A l'occasion de la crise...
Edgar Morin Le Monde du 18/04/2020

"Les connaissances se multiplient de façon exponentielle, du coup elles débordent notre capacité de nous les approprier, et surtout elles lancent le défi de la complexité : comment confronter, sélectionner, organiser ces connaissances de façon adéquate en les reliant et en intégrant l'incertitude".

      Ce que nous tenterons ici de faire.





 

30/09/2020 "Manifestation et grève sont des formes d'expression, mais plus d'action" Le philosophe et sociologue, Geoffroy de Lagasnerie, est l'invité du Grand entretien de la matinale de France Inter. Il est l'auteur de "Sortir de notre impuissance politique" aux éditions Fayard, paru le 26 août.

 


18/07/2020 Économie et écologie, un mariage de raison. (Radio F.C. 53mn) avec Gael Giraud et Sophie Swaton. Prendre la crise au séieux en tant que préfiguration Pour répondre à celles à venir, une feuille de route de la transition dont je retiens : la réindustrialisation massive locale mais verte. Un revenu de transition écologique (dont Grande Synthe s'est inspiré), plutôt qu'un simple revenu de base pour mettre en réseau sur le plan du local tous les segments de la transition pour créer une résilience de territoire à 16 mn du début de l'émission  : " ce qu'on met en œuvre sur les ce sont des "coopératives" de transition écologique".../... en identifiant les "communs" de ce territoire". en créant une nouvelle économie collaborative sous formes de caisse collective entre acteurs locaux. . Le site de la fondation Zoien.  Référence à territoire zéro chômeur; et à une  monnaie locale  qui serait l'équivalent de la monnaie Hélicoptère imaginée pour l'Europe.                                                       

 17/07/2020  Convention climat : "Je ne m'attendais pas à des réactions si violente"  décryptage d'Arrêt sur Image avec Cyril Dion.

14-15/07/2020 Analyse de "La convention citoyenne" La convention citoyenne pour le climat a élaboré près de 150 mesures, après avoir vécu « une véritable prise de conscience de l’urgence ». « Le Monde » analyse l’ambition et la faisabilité de 57 d’entre elles.



30/06/2020 Le plan de relance post Covid (vidéo 1h30) Commission du plan de relance économique de l'Assemblée Nationale. La démonstration de Gael Giraud, économiste est claire, on ne relancera pas l'économie avec les modalités du monde d'avant. "Si nous pratiquons l'austérité budgétaire nous empirons le mal...Le seul moyen de sortir de la déflation qui nous menacent -et de la crise environnementales- c'est de faire un vrai plan de reconstruction écologique quitte à endetter davantage l'Etat". Descriptif de l'exposé et notes de visionnement par Robert Stahl ici.


19/06/2020  L’écologie au secours de la démocratie ? (audio 45 mn) Le bilan de la convention citoyenne pour le climat. On sort du Covid pour l'articuler à l'autre crise. L'émission est passionnante avec Loick Blondiaux avec lequel nous partageons l'idée de faire du CESE un outil démocratique apte à mobiliser. Les réponses sont sociales, citoyennes et démocratique. (Voir notre rubrique Convention citoyenne sur le climat).

11/06/2020 "Il ne faut pas rejeter les techniques mais les critiquer et les transformer"  Bernard Stiegler par Adéle Van Reeth. Une émission de radio sur le sujet qui nous anime, l'ambivalence constitutive du Pharmakon. Bernard Stiegler qui a fait son axe est pris dans une pression interne que nous connaissons bien, que nous souhaiterions équilibrer, entre action et méditation. Sortir de notre propre urgence - celle qui est dérivée de la pression que nous met le système - pour accéder à une autre exigence de la situation, qui nous prend par la main, nous requiert, à laquelle nous sommes appelés à répondre.




Corinne Pelluchon

Du 8/06/au 12/06 Penser "L'après"La grande Table, F.C.) Si aucun discours de l'expertise ou du maître ne peut tenir face à l'évenement, la distance y conduisant ces invités selon leur sensibilité nous disent-ils autre chose que nous n'ayons presenti voire pensé ? selon un adage que nous pourrions formuler ainsi qu'aucun discours ne saurait se substituer à notre implication. 5 émissions de 30 mn :

- Slavoj Žižek; (Le retour à la normal est-il possible)
- Corinne Pelluchon (Comment réparer le monde).

6/06/2020 "Conférence pour un retour sur Terre" de Dominique Bourg et Sophie Swaton dans le cadre du cycle Imaginaires pour un futur possible organiser entre autres par la fondation suisse  "Zoien". En préambule de l'ouvrage "Retour sur Terre 35 propositions" publié le 17/06 au Puf.

3/06/2020 Et si l'effondrement avait déjà eu lieu  dans Usbek et Rica Dans son dernier essai (Les liens qui libèrent, 2020), le psychanalyste Roland Gori développe l'idée que le discours de l’effondrement relève de la croyance et oublie les fondamentaux de l’esprit critique qui ont mené aux progrès sociaux. Une occasion de déconstruire Roland Gori par la même occasion ?

2/06/2020 Le travail gratuit des couturières : lettre à la Mairie de Nantes une lettre pétition de "Stations Service" :.../... Pour conclure si il s'agit de sauver, in fine, le secteur économique, il faut savoir de quelle économie nous voulons encore collectivement nous prévaloir. Nous pensons qu'elle doit être locale, résiliente, écologique, solidaire et non sexiste.

1/06/2020      Peut-on s’opposer à l’informatisation du monde ? dans "Terrestres" ( en marge de la manif contre la 5G ?)

28/05/2020 l’économie suspendue et le tournant 2020 de Yann Moulier Boutang dans AOC;
28 05 2020 À propos du questionnaire proposé par Bruno Latour de Jean-François Colin ( idem )



La fatigue démocratique, problème de notre temps et forme du nihilisme.  L'avantage de Rosanvallon est de faire le tour (un tableau) des forces en jeu, de leur complxité, de leur pluralisme et de surcroit de leur problématique. Souss-jacent à cela,  question à ent balle : la prise en chage de la complexité et le tableau du pluralisme alimente-til le nihilisme dés lors qu'il nous ramène à une certaien forme d'impuissance et de vertige ? Sous-entendu : le contraire du nhilisme n'est-il pas ce qui donne prise d'accord mais en rapport avec le réel ?




 

28/05/2020 "Le problème sera le retour à la normale et non l'entrée dans un nouveau monde" La chouette Rosanvallon dans Les matins de FC entre l'ancien et le nouveau.





A l'égard de l'évenement, se pose question de la posture nécessaire, celle du regard, celle de la position et celle de "la Place" - De la place au sens aussi bien de l'agora, de l'espace commun que de la personne. Les notions de "différer", d'écart, y ont leur place. 

 

22/05/ 2020 le discours de la non méthode dans Libération Sabine Prokhoris reprend Nicolas Hulot de façon à décontruire un prêt à penser à s'exprimer ou à militer, ce à quoi elle excelle :

 «Le temps est venu de créer un lobby des consciences.» dit Hutlot. Outre qu’on voit mal comment un «lobby» peut garantir la liberté de réflexion, de recherche, de critique, s’il s’agit d’un «lobby des consciences», l’effet secte n’est pas loin.
Heureusement pour notre santé intellectuelle, Carlo Ginzburg nous a fait dans cette crise le cadeau d’une réflexion bienvenue (3). «Face à la nouveauté de ce virus, les épidémiologistes tâtonnent dans le brouillard, et formulent, comme de juste, des hypothèses, dont pourront discuter ceux qui en ont la compétence. Quant aux conséquences politiques de tout ce qui est en train de se passer, elles sont aussi considérables qu’imprévisibles», nous dit-il. Lucidité, cette fois véritable, face à de l’inconnu. Attitude qu’articule une méditation exigeante de ce qu’est, intellectuellement mais aussi éthiquement, la distance critique. Loin des facilités grandiloquentes de la moraline compassionnelle : «Mais (dit Guinzburg) le risque de l’insensibilité ne se combat pas avec l’empathie […]. En ce qui me concerne, j’ai toujours considéré l’empathie comme une fausse piste parce qu’elle nous conduit à penser que l’on pourrait se rendre capable de surmonter la distance - culturelle, sociale, physique - en restant sur un plan purement émotif.» Une seule leçon : face à la réalité, se disposer «comme si on la regardait pour la première fois avec un mélange de surprise et de curiosité».


20/20/2020 Les prédictions catastrophes empêchent plus qu’elles n’aident la prévention des épidémies Dans Libération. Toute prospective semble cependant difficile à éliminer.

14/05/2020 De Tchernobyl au Covid-19 : une pédagogie des catastrophes Le grand Continent Selon Galia Ackerman et Frédérick Lemarchand, les points communs dans nos attitudes par rapport à ces deux événements sont troublants. Ils mettent en évidence une carence : qu'il s'agisse d'une épidémie ou d'un accident nucléaire, nous ne sommes pas éduqués aux catastrophes.


12/05/2020 La médecine comme religion  Georgia Agamben dans l'excellente revue de pensée radicale Lundi Matin la traduction de son article paru dans Quodlibet, le 2 mai 2020  "Comme il est advenu plusieurs fois au cours de l’histoire, les philosophes devront de nouveau entrer en conflit avec la religion, qui n’est plus le christianisme, mais la science ou cette partie de la science qui a pris la forme d’une religion".




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Le grand écart entre la monoculture chinoise- nationalisante, fascisante- et la biodiversité démocratique on peut le mesurer ici. Si E.Macron  et E. Philippe amorcent un tournant altermondialiste alors nous pourrons leur trouver un emploi (une fois mis en chomage) ou bien une mission de service civique, une fois mis en place le revenu de base.  




D'où notre édito du mercredi 13 mai  :
Les biens communs : de Winstanley à Fang à Fang, toute culture confondue 

  




 
12/05/2020 Comment la culture peut-elle se réinventer ? Le temps du débat avec Frank Riester, ministre de la culture.

 

12/05/2020 Tout le monde est prêt ? Y a plus qu'à...Chronique de la transition d'Hervé Gardette (audio 3'17 ou lecture 2mn )






12/05/2020 Dans la marée de l’incertitude, une lettre de Wuhan un témoignage émouvant dans AOC de l'écrivaine chinoise Fang Fang, rattrapée par le néo-fascisme chinois, entre la grippe Covid et la peste nationaliste, à l'occasion de la publication de sa chronique des évenements





 

10/05/2020 Du néolibéralisme au néoviralisme  La tribune de Jean-Luc Nancy dans Libération. Qui fait bouger en paradoxe philosphique les lignes oppostionnelles, à moins que ce ne soit la situation qui les "retourne" ? Posons la question.





11/05/2020 Depuis les ténèbres, qu’avons-nous appris ? par Eva Illouz dans Le Nouvel Obs; un premier bilan, en 7 leçons éclairantes, d’une crise mondiale sans précédent dans l’histoire humaine.






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 Une semaine riche en propositions : publication le 6 et le 7 mai, de trois appels qui posent la question  de rassembler, diviser et/ou cribler - du tamis nécessaire de la crise - en son sens étymologique. Nous apportons notre grain au débat.
 

7/05/2020 Non à un retour à la normale L'appel de 200 personnalités dans le Monde (le cercle  s'élargit à une internationale de l'Après). A l'initiative d'Aurélien Barrau et Juliette Binoche.

-6/05/2020Le monde d’après sera radicalement différent de celui d’aujourd’hui, et il le sera de gré ou de force  (écrit) Entretien suite à l'Appel dans Le Monde de N. Hulot auquel se sont associés 11 personnalités phares de la transition de la société : Vandana Shiva, Rob Hopkins, Sébastiao Salgado, Laurent Berger etc..
-6/05/2020 Comment ce pays si riche... Appel de Vincent Lindon dans Médiapart
-7/05/2020 Quand le star system veut changer le monde La chronique Transition d'Hervé Gardette.  Et notre réponse  : Le tamis de la crise

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4/4/2020 "...nous devrons reconfigurer aussi bien la ville ..." Thierry Paquot sur Basta mag


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1/05/2020 Faire du choc une chance d'Anne Alombert (Zone Critique)

1/05/2020  Les leçons du Petit Âge glaciaire   la chute de la rubrique d'Hervé Gardette qui décidément nous inspire. : où sont les ‘’pionniers intellectuels’’ capables de penser le monde autrement ? à laquelle nous apportons cette réponse : Qui va rallumer la lumière ?


 

30/04/2020 La discipline immunitaire : surveiller ou exclure ?  (audio 50mn) L'avis de Paul Préciado qui en lecteur de Foucault, a publié ces dernières semaines plusieurs articles, sur Médiapart ou Libération, pour commenter et critiquer les aléas de la politique immunitaire. La panoplie transgenre, nous pouvons la recevoir à partir du moment où la liberté est celle de celui qui pense autrement (Rosa Luxembourg). Si elle ne génère, distille, ses attendus et son conformisme, dans son désir d'être reconnue. "il faut encore porter en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante".



28/04/2020 ...je rêve d’un carnaval des fous qui renverse nos rois...
Ainsi parlait Alain Damasio pape des hordes de la Science-fiction dans Reporterre. Dans un autre genre que Préciado ci-dessus, de l'affirmation minoritaire contre le pouvoir dominant. La réponse de Damasio à la dernière question de Hervé Kempf est particulièremetn émouvante et intéressante. Quand on entend sur France Inter du 1er mai le journaliste commentant "des chiffres négatifs" (pour l'industrie automobile) à propos de la baisse des immatriculations, alors que nous pourrions les interpréter comme une bonne nouvelle, on voit tout le chemin à parcourir pour comme disent les zadistes "décoloniser les imaginaires". 



29/04/2020  Pour demain, une impérieuse politique du témoignage  (écrit) Eric Sadin dénonce dans une tribune de Libération l'inflation du verbe des partisans de l'Après. " La plupart se sont mis à rêver à de salutaires lendemains qui chanteraient, mais selon des termes qui recouvraient le défaut d’imaginer soudainement pouvoir plier le réel à nos vues…" On pourrait objecter qu'à l'inflation il ajoute une couche. Et que là aussi il y a paradoxe à se mettre au dessus de la mélée mais constatons aussi que l'évenement hystérise avec une tendance à confirmer son point de vue plutôt qu'à s'ouvrir à  l'inattendu. C'était déjà l'ironie de Sabine Prokhoris dans Libération du 16 avril, un virus et ses prophètes  : "L’épidémie est pour certains l’occasion de dérouler des considérations politico-philosophiques grandioses et satisfaites d’elles-mêmes, triomphes spéculatifs qui détectent des messages de la Nature et des conspirations partout." Une tension dont rend compte La rubrique des idées de F.C. du 29 avril.

 

29/04 Un pour tous ou chacun pour soi ? (audio 3'37) dans La transition  Hervé Gardette pose de bonnes questions sur France-Culture. Si la question morale du rapport de chacun à l'interêt collectif devient une question de survie, elle n'en comporte pas moins plusieurs volets. Exprimé à partir d'un point de vue, on pourrait objecter qu'il y a des milliards de points de vue mais cela ne serait pas suffisant puisque nous y sommes embarqués avec toute forme de vie.
Le paradoxe du commun: notre réponse à Hervé Gardette ;

 

 

28/04/2020 Histoire de la médecine : erreurs, errements et coups de génie  (audio 37 mn) Une mise en perspective des enjeux en particulier en compararaison de la crise du Sida par Guillaume Lachenal, professeur d’histoire des sciences au Medialab Sciences-Po :  à écouter à partir de 12mn30 du début des Matins sur F.C.

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Depuis l'annonce du plan d'endettement massif proposé par le gouvernement, les discours s'infléchissent sur "l'Après", devenu un signifiant conceptuel avec un A majuscule avec des dimensions en particulier économique, sécuritaire enfin politique de la transition sociale, démocratique et écologique :

 27/04/2020 Santé et économie, les frères ennemis  (Audio 1h) Entendez-vous l'éco Christian Gollier est particulièrement clair sur les rapports coût-bénéfice des différentes stratégies en regard du prix de la vie humaine mais aussi sur l'exigence d'un débat démocratique.

 27/04/2020"Il faut rétablir l'Impôt sur la fortune" (audio 27 mn) Thomas Piketty Le grand entretien France-Inter. "L’économie ne fonctionne pas avec des super milliardaires mais avec des petits, de petites entreprises. On parle de personnes à qui on a fait payer toujours plus de TVA, de CSG. Il faut rétablir l'ISF, avec un rendement beaucoup plus important, qui pourrait rapporter 10 milliards par an."

24/04.2020 "Imagine le Monde demain", deux des émissions sur le thème sur France-culture avec deux orientations qui dessinent une tensions : entre la crise, occasion d'un changement de logiciel et la crise comme logique d'une meilleure adaptation au système. La question se pose dans cette tension entre ces deux pôles que l'adapation n'oblitère pas la transition :

- Le "monde d'après" sera-t-il si différent ? (audio 43 mn) Le temps du débat. Stimulante, celles où les lignes bougent un peu.
- Penser l'économie de demain (audio 59 mn) T. de Roquigny avec Philippe Aghion procroissance propose un équilibre avec l'Etat protecteur et l'affirmation de la société civile à l'instar des pays nordiques, avec une critique du jacobinisme français. L'accord avec Balibar et d'autres intellectuels, c'est la confiance dans un Etat en meilleure position face au marché. Cependant que la transition (la prise en compte des "externalités" du dégats sur les biens) s'y réduit à presque rien, pas plus les inégalités de conditions, encore moins de participation à la décision ; on ne décolle pas de la rhétorique d'exploitation et de croissance du XXème siècle. Aghion remet ça dans Libération du 26 mai optant pour un modèle scandinave  et décentralisé à l'allemande - plutot que libéral - en équilibrant les parts revenant au marché, à l'Etat, et aux citoyens.

Adam Tooze dans AOC 4/4/20: "L’articulation de cette refondation (de la social démocratie) avec la politique d’une gauche radicale définie en opposition au néolibéralisme plutôt qu’en symbiose avec lui, constitue une autre affaire. Cette politique doit puiser dans une critique du marché mais aussi dans une critique de l’État tel qu’il existe."

21/04/2020 "Tous surveillés" (écrit) lecture dans Usbek et Rica d'Annabelle Laurent du documentaire inquiétant diffusé sur Arte Tous surveillés, 7 milliards de suspects (vidéo) en ligne jusqu'au 21 juin. Et celle-ci EHuman sur l'Intelligence Artificielle.

21/04/2020 "BlackRock infiltre la Commission européenne" (vidéo) Maxime Combes économiste porte parole d'Attac dans Le Média.

21/04/2020  "Nous n'avions jamais vécu une crise simultanée de l'offre et de la demande"(audio 37mn) François Bourguignon invité des Matins sur FC.

20/04/2020 Ne rien faire pour le climat coûterait autant qu’une pandémie par an. (Ecrit)  Traduction d'un article de la revue Nature en anglais ici.

17/04/2020 Sauver l'économie ? "L'argent de la BCE va à la finance" (vidéo) dans Arrêt sur image (abonnement) Un débat d'économiste bien accroché - intéressant mais faut suivre - entre David Cayla des Economistes Attérés et Anice Lajnef ancien trader (son blog).


17/04/2020  "Le retour de l'austérité serait la réponse la plus absurde à cette crise" (audio 15mn et texte de Julia Cagé sur France-culture.



17/04/2020 The conversation. (Ecrit) dans la revue de l’expertise universitaire et l’exigence journalistique un dossier Covid-19 très actualisé, informé , illustré de belles photos (en français en anglais).



17/04/2020 Corona virus une discussion mondiale (Audio) chaque jour sur le site de France Culture le regard inédit d’un intellectuel étranger sur la crise que nous traversons : en particulier dans les matins  Stéphane Audoin-Rouzeau  pour la révolution anthropologique actuelle à la lumière de 14/18.



16/04/2020 Sciences citoyennes (Ecrit) Après l’ère de la « maîtrise de la nature », doit venir celle de la « maîtrise de la science », dans le sens du bien commun. Plusieurs dossiers et initiatives sur la crise et le Corona.

15/04/2020 Propositions pour un retour sur Terre  (Ecrit) dans la revue en ligne "La pensée écologique" signé de  Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton. Un long manifeste
appellant "Une restructuration totale, un tournant de civilisation".




15/04/2020 Edwy Plenel contre Macron : (video) dans Brut (de décoffrage bien sûr) : au lendemain de l'allocution Tv du président une mise en perspective du déroulement des évènements,  - accès Facebook.





14/04/2020 Pourquoi la référence aux “Jours Heureux” dans le discours de Macron ne passe pas (Ecrit) Matthieu Dejean des Inrocks s'entretient avec Gillet Perret auteur d'un doc sur le Conseil national de la résistance. Même si, ne partageant pas totalement la posture, ne pourrait-on dire au président : chiche et prenons-le au mot et obligeons à s'y conformer ! C'est bien ainsi que je verrai le rôle de nos "dirigeants".
 "Les jours heureux" Programme du CNR - texte intégral  ".../...Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération..../..".

14/04/2020 Comment ne pas redémarrer pour tout recommencer ?   (Ecrit) Un après de gauche :  Dans une tribune au Monde 44 hommes et femmes politiques, intellectuels et militants engagés à gauche lancent un appel pour construire après l’épidémie un monde qui ne repose plus sur un « individualisme égoïste et concurrentiel promu par le néolibéralisme » mais qui propose « des modèles alternatifs ».  Ne pas retourner au travail mais retourner dans nos lieux de travail pour y tenir des assemblées où décider de ce que nos productions doivent devenir : être arrêtées ? ré-orientées?  relocalisées ? En totalité ici.

14/04/2020 L'audace de commencer un nouveau monde (Ecrit) de Laëtitia Riss (Le Vent se lève). Beaucoup de verbe; L'article vaut pour son tout dernier chapitre "Le courage de commencer"; quand elle se demande enfin comment on s'y prend, on sens une impuissance poindre qui ne semble pas échapper à la remarque de Michel Wieviorka. A discuter, ma contribution à celle-ci Ici.

14/04/2020  Conseil de lectures sur le Covid-19 (Ecrit) par Médecins sans Frontières.

14/04/2020 La science confinée ( The blob). (Ecrit) Ce que des chercheurs ont à dire dans la situation,

14/04/2020 Un monde obèse  (video) (Arte diffusion du jour mais existe en replay) L'obésité comme facteur.  résumé éclairant sur la responsabilité des industries. Ici une page édifiante de Consoglobe sur la mortalité. L'obésité et le diabète sont un vecteur puissant de la propagation du Coronavirus ; des maladies organisées par l'arraisonnement des syndicats de l'agriculture, des trusts, des industries, distributeurs de l'alimentaire. A cette situation Ingénieurs Sans Frontière propose : Pour une sécurité sociale de l'alimentation.

13/04/2020 Les hommes finissent donc par croire en ce qu’ils ont inventé ?
Carlo Ginsburg dans En Attendant Nadeau où il est question du Léviathan de Hobbes ".../..confrontée à une pollution mondiale de proportions insoutenables, l’espèce humaine pourrait se trouver dans l’obligation de s’assujettir à un pouvoir encore plus envahissant et plus étouffant que celui mis en place dans l’État-Léviathan, dans le but de venir en aide à une nature dévastée et à un monde abîmé". Plus profondément Guinburg developpe une hypothèse de distanciation, d'une belle formule : l’estrangement, qui nous semble particulièrement fertile en la situation et que nous aurons l'occasion de reprendre.


10/04/2020  Contribution de la Convention Citoyenne pour le Climat au plan de sortie de crise (Ecrit)




9/04/2020 Avoir de l'intuition, être prospectif, (Ecrit) contribution perso à partir d'un entretien récent avec Yves Cochet (Brut) YouTube sensationnaliste dans sa forme à partir duquel j'engage une discussion.





9/4/2020 Combien de temps « ça » va durer ? Deux mois ? Deux ans ?  le blog de Jean Gadrey dans Alternatives Economiques un tour de piste dans les médias et revues des hypothèses opposées des experts.

8/4/2020  "La prochaine pandémie est prévisible, rompons avec le déni de la crise écologique". Tribune d'un collectif de chercheur dans Libération

8/4/2020 AOC (Ecrit) revue de chercheurs en ligne  dans laquelle il y une floraison printanière d'articles sur la crise (on a droit à 3 gratuits en s'inscrivant). Avec des intellectuels tel que Yves Citton, Sandra Laugier etc.


8/4/2020 Le miracle etle monstre – un regard sociologique sur le Coronavirus (Ecrit) dans AOC. Un article réjouissant de Harmut Rosa auteur du récent Rendre indisponible le monde (quoiqu'il ne le dise, la notion de disponibilité de Rosa est construite sur celle d'arraisonnement de Heidegger mais sous un angle plus sociologique que métaphysique. Article.


8/04/2020 "Visages de la pandémie" (Ecrit)
dossier de La vie des idées, revue en ligne  du Collège de France :




5/04/20 Le grand face à face. Revoir le modèle de la mondialisation Polloni contre Lamy (35ème minute de l’émission. La question dit-elle n'est pas de savoir si est contre l'économie de marché, mais de le maîtriser au bénéfice de la société et donc d'en proposer un autre modèle.




17- La stratégie du choc. (video) Dans cette vidéo de 12 mn l'animateur de "Partager c'est sympa", est toujours aussi clair, ludique et tout à la fois bon pédagogue. Un peu caricatural dans une synthèse vertigineuse mais intéressante ; l'analyse pèche sur le réel. Sur la reconduction du pouvoir en revanche il a juste.






3/04/2020 Les matins de FC  Crisis, préparer "l'après" selon Dominique Meda (36 mn).







27/03/2020 "Plus jamais ça, préparons le jour d'après" (Ecrit) Une première plateforme intéressante pour rebondir. Est-elle suffisamment large, on se posera la question après; nous sommes au moment d'ouvrir toutes les écoutilles, plutôt qu'à les refermer.
 On aurait pu lire sa critique dans un blog de Médiapart mais étrangement elle a été retirée par son auteur qui s'est peut-être ravisé. Nous n'étions pas obligés de partager son point de vue et sa solution ici : "expropriation et socialisation des grands moyens de production. Il n'y a pas de troisième voie " et je dirai même qu'il faut sortir des alternatives binaires, telle qu'il la propose en disant "il faut appeler un chat un chat", (une rhétorique que je connais bien pour imposer un point de vue, et que je refuse, c'était aussi l'une des expressions favorites des maoïstes de la révolution culturelle). Malgré la charge critique le gars l'a quand même posté, je trouve ça positif. Ce qui prouve qu'on cherche malgré la pluralité des approches à se rassembler. Et le tâtonnement ici est plutôt bon signe.

25/03/2020 La crise sanitaire incite à se préparer à la mutation climatique  (Ecrit) par Bruno Latour Le monde.


24/03/2020 Edgar Morin Frédric Taddei (vidéo) à propos de la crise

24/03/2020 les écolos oublient le social  (vidéo) (galvanisés par la crise) - article d'Arrêt sur image.

23/03/2020 La démocratie à l'épreuve du Corona virus (Ecrit) sur le blog de Samuel Hayat. En désaccord avec la réponse qu'il fait à un commentateur qui lui demande ce qu'il pense de la création d'une 3ème chambre représentative, citoyenne. Le débat est ouvert.

10-  Dominique Bourg sur la situation (France-Culture)

9- L'immunité de groupe Quelle durée l'immunité de groupe ? réponse : en 5 mn  !

8- "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort". La résilience, de la pensée, selon Nietzsche. Mais écoutons bien à la fin de l'émission, Géraldine Mosna-Savoye se demander "De quel collectif voulons-nous ?"


7-  Covid-Entraide France (Ecrit)

"Un avant et un après Coronavirus"  (Ecrit) Reporterre

Covid-19 fin de partie ? (Ecrit) Un avis épidémiologique en faveur de la chloroquine (je ne sais pas quoi en penser, si ce n'est d'analyser penser le croisement dans le sens du bien commun, du choix technique et politique vertical et de l'initiative horizontale, comment cela peut-il se croiser ou se disputer dans un sens favorable ? Au niveau local, j'ai en référence Rosario la ville d'Argentine que l'on voit dans un doc de Marie-Monique Robin.

20/03/2020 Penser en quarantaine, (Ecrit) L'avis de Jean-Clet Martin sur le nomadisme du confinement ( je lui rétorquerai volontiers que Nietzsche auquel se réfère Gilles Deleuze était lui un vrai voyageur).

19/03/2020 L'avis de Jean-Marc Jancovici  (vidéo 1h45 ) On ne partage pas tout loin de là mais il prend toutes les dimensions en ligne de compte. Et pour contrer à l'avenir certains de ses arguments.

18/03/2020 L'épidemie oubliée (vidéo 1h) L'émission d'Arrêt sur Image () Une mise une mise en perspective intéressante à la lumières des pandémies historique qui permet à la fois de relativiser ce que nous traversons d'un point de vue sanitaire mais aussi de mesurer notre prise de conscience accrue (dans l'organisation) quand bien même elle serait encore insuffisante.

17/03/2020 Le corona et l'écologie (vidéo 30mn)  d'Aurélien Barrau  
Son coup de gueule, ce cri qu'il ne cesse de pousser depuis des années, recoupe presqu'en totalité les remarques de ce blog. Il insiste sur les inégalités devant la pandémie et de façon générale les catastrophes. Les différentes révoltes sont l'expression de ces inégalités. Ce facteur est aussi l'un des leviers puissants de la transformation de notre attitude face à la crise (la justice climatique).


Si vous avez d'autres ressources intéressantes merci de les adresser à lasagessedelimage@free.fr


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